Dans sa parution n°584, le magazine Femina propose un dossier sur la douleur.
Il rappelle que "la douleur a une fonction vitale: elle alerte l'organisme sur l'apparition d'une lésion."
Le Dr Chantal Wood, pédiatre et responsable de l'unité d'évaluation et de prise en charge de la douleur à l'hôpital Robert Debré à Paris: "On sait que la mémoire de la douleur s'inscrit dans notre corps. D'où l'intérêt d'en protéger les enfants ou encore de la dompter très vite [...] afin d'éviter d'y devenir plus sensible ou, pis, qu'elle ne se chronicise."
Plus avant dans l'article sont répertoriés divers moyens pour calmer la douleur. Parmi ceux-ci est citée la méditation: "A côté des psychothérapies comportementales et de la sophrologie, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps, la méditation en pleine conscience a gagné ses galons. Des chercheurs américains ont montré que concentrer son attention sur ses sensations corporelles, sa respiration et ses pensées, se révèle plus efficace qu'une simple technique de gestion du stress pour lutter contre les douleurs et l'inflammation."
En cas de douleur nous avons une tendance naturelle à nous focaliser sur celle-ci, ce qui a tendance à la développer. Or, une fois celle-ci prise en compte et analysée (y compris d'un point de vue médical), avoir ce mouvement de nous concentrer sur des choses qui fonctionnent bien permet de remettre la douleur à ses justes place et intensité.
On considère effectivement que 80% d'une douleur est mentale (nous l'entretenons en ne pensant plu qu'à elle), nous concentrer sur autre chose agréable et positif permet de peu à peu la ramener à ses 20% "réels".
La sophrologie apporte de plus un outil supplémentaire: les tensions favorisent et accroissent les douleurs, se relâcher s'inscrit aussi dans ce mouvement de réduction de du ressenti.
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