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  • : Sophologie: la base et une approche par l'imaginaire
  • : La "sophrologie de base" et des applications pratiques avec une approche imaginaire visant à assister le lâcher-prise et développer son propre monde intérieur.
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Roman publié "Il existe un autre chemin... (expériences sophrologiques)", disponible sur Amazone.

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 09:24
Prendre soin de son cerveau: Hors-série du Point, février-mars 2016.

Le magazine Le Point proposait dans son hors-série en date de février-mars 2016 un dossier complet sur le cerveau : « le guide du cerveau ».

Le sous-titre en éclaire l'approche : « comment en prendre soin toute sa vie ».

Je vous présente ci-dessous, à la lumière de cette lecture, les quelques points à résonance sophrologique.

Notre cerveau face aux inflammations :

« L'inflammation chronique est à l'origine de nombreuses maladies (diabète, cancer, maladies auto-immunes...) et est suspectée dans les troubles de l'attention, de la mémoire, l'autisme, les troubles bipolaires ou la schizophrénie. C'est aussi un facteur connu d'épisodes dépressifs. »

« On sait par exemple que si on induit une inflammation chez des animaux, ils développent un comportement de type dépressif, explique Lucile Capuron, directrice de recherche à l'Institut National de la Recherche Agronomique. »

« A l'origine de l'inflammation : Stress et surpoids.

D'après des scientifiques de l'université d'état de l'Ohio, aux Etats-Unis, ayant compilé les résultats de 200 études sur le lien entre inflammation et dépression, les patients dépressifs ont des concentrations très importantes de 2 marqueurs inflammatoires (interleukines-6 et protéine C-réactive). Cette inflammation chronique, facteur de dépression, serait plus fréquente chez les personnes ayant été confrontées à des épisodes de stress (soucis économiques, abus, négligence durant l'enfance...). Mauvaise alimentation et surpoids sont aussi de grands facteurs d'inflammation. « Les cellules adipeuses sécrètent des molécules inflammatoires comme les cytokines, qui pénètrent le système nerveux central via des voies sanguines et nerveuses, explique Lucile Capuron. » »

Vous trouverez sur cet article antérieur, "serrer les dents entraine de nombreux troubles", des échos à cette notion d'inflammations.

« Les mécanismes entre inflammation et dépression sont mieux compris : « L'inflammation -via les cytokines- modifie et perturbe la synthèse de certains neurotransmetteurs liés à l'humeur. Ainsi le tryptophane, un acide aminé apporté par l'alimentation et normalement transformé en sérotonine par l'organisme, est converti au contraire en métabolites neurotoxiques en cas d'inflammation. »

Une deuxième correspondance apparaît ici. La sérotonine participe à la synthèse de la mélatonine, aussi appelée hormone du sommeil. Les inflammations perturbent donc cette synthèse et explique ces troubles du sommeil qui font partie de ce même cortège dépressif.

On comprend donc mieux comment le stress, au travers d'inflammations, perturbe le fonctionnement normal de notre cerveau. Les avancées technologiques ont permis de montrer qu'il est de plus impliqué dans des modifications structurelles de cet organe.

« Grâce aux techniques d'imagerie cérébrale on sait désormais ce que le stress chronique et la dépression font au cerveau. Via la sécrétion continue de cortisol qu'il entraîne le stress chronique détruit les neurones et altère les synapses (connexion entre les neurones). Par ailleurs, lors de dépressions sévères, l'hippocampe, la zone du cerveau en lien avec la mémoire, l'estime de soi et les émotions, diminuerait de volume aggravant les rechutes. En cause ? Une probable perte neuronale et surtout un blocage de la production de nouveaux neurones (neurogénèse). Cela expliquerait les problèmes de mémoire et de gestion des émotions (contrôlées par l'hippocampe) des personnes déprimées ou en état de peur permanente. L'atrophie de l'hippocampe serait proportionnel à la somme des épisodes de dépression. La bonne nouvelle ? Les dépressions traitées rapidement n’entraînerait pas cette diminution de l'hippocampe et en cas de guérison, ce dernier pourrait repousser ! »

Impossible de parler du cerveau sans aborder le sommeil ! Et c'est exactement ce que fait ce dossier dans son chapitre « Prendre soin de son cerveau. »

« Dormir, le meilleur élixir du cerveau. »

« Les fonctions du sommeil s'activent chaque nuit pour réparer et construire ce qui a été mobilisé au cours de la journée qui s'est déroulée. Une privation de sommeil a des conséquences sur l'humeur. […] De récentes études ont aussi suggéré que la privation de sommeil altère les cellules souches du cerveau et donc la formation de nouveaux neurones. »

Vous retrouverez dans cet article précédent, "le sommeil et le rêve, M. Jouvet", ces fonctions neurologiques du sommeil.

Le sommeil réalise un nettoyage des toxines du cerveau :

« Certaines zones du cerveau se mettent au repos, avec des neurones en mode off alors que commence un intense travail de nettoyage dans les espaces extracellulaires, grâce aux cellules gliales. Les chercheurs ont en effet trouvé que pendant le sommeil le débit du liquide céphallorachidien augmente pour effectuer l'équivalent d'un lavage à grande eau pour éliminer les toxines du cerveau. C'est au cours de cette phase que le cerveau élimine les substances amyloïdes et les protéines tau dont l'accumulation est impliquée dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. »

Un article précédent de ce blog vous présentait cette fonction de nettoyage: "nettoyer le cerveau".

Le sommeil, « indispensable à la mémoire et à l'apprentissage. »

« Tandis que le sommeil lent favorise la mémoire déclarative, faite de nos souvenirs et de nos connaissances, le sommeil paradoxal consolide plutôt la mémoire procédurale, celle de nos habiletés motrices et perceptives. On apprendrait mieux juste avant de dormir et quoiqu'il en soit la mémoire s'avère bien meilleure après une nuit de sommeil qu'immédiatement après l'apprentissage. Comme si la nuit était une répétition des informations importantes apprises la veille. »

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