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  • : Sophologie: la base et une approche par l'imaginaire
  • : La "sophrologie de base" et des applications pratiques avec une approche imaginaire visant à assister le lâcher-prise et développer son propre monde intérieur.
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Roman publié "Il existe un autre chemin... (expériences sophrologiques)", disponible sur Amazone.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:37
Ho'oponopono: de quoi s'agit-il?

En effectuant des recherches sur un tout autre sujet, je suis tombé sur un site qui abordait une thérapie pour le moins étonnante. Elle provient des îles Hawaï et répond au doux nom de Ho'oponopono.

C'est Luc Bodin, docteur en médecine, diplômé en cancérologie clinique, qui la présente largement. Toutes les citations ci-dessous sont extraites, avec l'accord de l'auteur, de son site dont vous trouverez le lien en fin d'article.

Le sens de ce mot:

"Ho’oponopono signifie «rendre droit», mais aussi «rectifier» et «corriger». Son nom prête à sourire. Mais pourtant, il s’agit sans aucun doute de la plus étonnante découverte que la médecine ait réalisée ces dernières décennies. Il présente des effets aussi considérables qu’incontestables pour l’ensemble de l’humanité."

"Ho’oponopono tire son origine d’un rituel ancestral utilisé à Hawaï il y a très longtemps. Provenant de la tradition orale, personne ne peut en dater précisément l’origine. A cette époque, Ho’oponopono permettait de résoudre les problèmes communautaires au sein des villages. Il s’agissait donc d’un procédé de réconciliation. Il consistait à réunir tous les habitants du lieu afin qu’ils partagent ensemble leurs problèmes et leurs conflits. Une fois cela réalisé, chacun demandait pardon pour les pensées inadaptées, voire erronées, qu’il avait émises et qui étaient les sources des problèmes. Il faut se souvenir qu’à cette époque reculée, les pensées animistes étaient admises par tous. Ho’oponopono s’inscrivait donc très probablement dans cette démarche du respect des «esprits» et des pensées émises par les humains pouvant venir les troubler, voire pouvant appeler (ou créer) de nouvelles entités perturbatrices…"

De nos jours toutefois, "la grande différence de Ho’oponopono avec le rituel ancestral est qu’il se pratique seul, sans l’aide de personne."

Découverte de cette thérapie:

"Tout a commencé à l’hôpital de l’état d’Hawaii avec le Dr Ihaleakala Hew Len. Il travaillait dans un centre psychiatrique au sein duquel se trouvait une salle dans laquelle étaient réunis tous les malades mentaux, les criminels, et les personnes dangereuses. Tout le personnel soignant craignait cette salle et n’y pénétrait qu’en prenant d’importantes mesures pour leur sécurité."

"C’est pourquoi le Dr Len ne pouvait y entrer pour voir ses malades. Pour compenser, il étudiait leurs dossiers. Et pendant qu’il regardait les dossiers, il travaillait sur lui-même aux problèmes que présentaient ses malades.

Et à mesure qu’il travaillait sur lui-même, les patients commençaient à guérir. «Après quelques mois, des patients à qui l’on avait dû mettre des entraves furent autorisés à marcher librement. D’autres, qui étaient lourdement médicamentés commencèrent à abandonner leurs médicaments. Et ceux qui n’avaient aucune chance d’être relâchés furent libérés.» Le personnel aussi changeait. Il commençait à être heureux de venir travailler…

Le Dr Len explique ainsi son secret : «Tout simplement, je guérissais la partie de moi qui les avait créés». Et à chaque fois qu’il étudiait un dossier, il demandait pardon, puis il disait «je m’excuse», et terminait sur ces mots : «je vous aime»"

Implication majeure:

"Pour le Dr Len nous avons la responsabilité totale de notre vie, cela signifie que TOUT dans notre vie – simplement parce que c’est dans notre vie – est de notre responsabilité. C’est ainsi qu’au sens littéral, le monde entier est notre création… Cela nous ouvre de magnifiques perceptives.

Aussi si nous voulons changer, modifier ou améliorer des éléments que nous n’aimons pas dans notre vie, il faut d’abord comprendre et accepter que c’est nous qui avons créé cette situation. Il ne faut pas pour autant s’en sentir coupable, mais seulement responsable. Cependant, si nous avons créé cette situation, nous pouvons tout aussi bien créer les conditions nécessaires pour qu’elle change… Il suffit pour cela de faire comme le Dr Ihealeakala Hew Len et travailler sur la partie de nous-mêmes qui a créé cette situation… il faut alors s’excuser et demander pardon: «je m’excuse», puis envoyer plein d’amour «je vous aime» et enfin répéter souvent ces phrases pour qu’elles s’inscrivent bien profondément en nous et guérissent notre partie malade… et les éléments en rapport avec elle disparaîtront inéluctablement."

Mise en pratique:

"Cela va se passer en plusieurs temps. Tout d’abord face à une situation désagréable, je commence par me rappeler que j’en suis le créateur à 100% et que les autres n’y sont pour rien. Je n’en suis pas la victime, mais l’instigateur à cause d’une de mes pensées qui est erronée et qu’il me faut – que je demande à – effacer. Ensuite, je dis : «Désolé, pardon, merci, je t’aime»."

La présentation est simple, le principe relativement clair, tout au moins une fois que nous avons pris la peine de nous détacher de nos impressions chargées de notre quotidien envahissant (il m'a fallu ce temps!).

Une fois intégrée, cette approche relève même de l'évidence. Cette sorte d'évidence qui emporte aisément la conviction une fois qu'on en a conscience, alors même qu'elle était bien enfouie au plus profond de nous. Cette sorte d'évidence pour laquelle il ne suffit que de quelques mots pour qu'elle refasse surface avec force!

En tant que sophrologue, j'aurais pu (même peut-être dû) laisser cette idée faire surface seule. Et en mon fort intérieur, elle était et est bien présente, ne la laissais-je suffisamment s'exprimer!

En sophrologie, une approche apporte cette vision intime. Le principe de tridimensionnalité mène à ce chemin. Aborder une situation, une personne, un problème, non pas sous un seul angle mais de manière élargie, ouverte.

Dans une relation, quelle qu'elle soit, chacun des participants se présente dans ses 3 dimensions. Elles sont bien sûr physiques (nous sommes en relief) mais bien au-delà.

La temporalité dans une relation est une chose à laquelle je tente souvent de laisser place, avec plus ou moins de succès tant parfois les émotions, ou parfois la lassitude, ont cette capacité à envahir nos aptitudes.

Toute personne, dans une discussion, comporte cette tridimensionnalité temporelle. Elle se tient là en ce présent, chargée de son passé (proche ou lointain, faisant qu'elle ne pratique qu'une seule facette de son être) mais aussi en partie projetée ou happée dans son futur (son esprit au moins peut être déjà dans une discussion, une présentation, ... à venir).

Lorsqu'on parvient à envisager une relation dans cet ensemble, l'absence de jugement immédiat (fameux principe sophrologique d'époké), l'ouverture et la bienveillance, ont capacités à transformer cet échange.

Ho'oponopono semble aller encore plus loin que ma simple réflexion. Elle la transcende en effet.

Il s'agit de veiller à ce que notre tridimensionnalité ne vienne pas déséquilibrer cette relation: nos attentes, nos aspirations, nos contraintes, trouvant source dans notre passé et/ou notre avenir, sont à même de perturber cet échange tout autant que celles de notre interlocuteur.

Pour 2 "individus tridimensionnels", il est tellement facile (voire automatique) d'enfermer, de déséquilibrer. Chacun charge l'autre des échecs sans se rendre compte qu'il en est la source pour lui-même.

Lien vers le site de Luc Bodin, dont sont extraites les citations présentées dans cet article.

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