"Les vilains petits canards" de Boris Cyrulnik

Une oeuvre dédiée à la résilience, cette capacité humaine à surpasser les traumatismes les plus graves pour continuer la vie.

Boris Cyrulnik décrit ici les mécanismes de mise en place de la résilience, avec une étude émotionnelle poussée à travers plusieurs cas.

Cette capacité est tout simplement étonnante et fait écho en moi avec cette phrase de Nietszche "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".

Tout vécu est expérience, charge à nous de faire que ces expériences nous rendent plus forts, plus apts à vivre mieux.

Je vous propose ici 2 extraits, particulièrement représentatifs à mes yeux:

"On ne souffre pas plus dans certaines familles que dans les camps de la mort, mais quand on y souffre, le travail de la mémoire utilise le passé pour y imprégner son imaginaire, afin de rendre supportable le réel actuel."

"Il serait intéressant de comprendre comment l'histoire de chacun de ces enfants, ke développement de leur personnalité a pu utiliser un même fait pour en faire des représentations si différentes."