Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Sophologie: la base et une approche par l'imaginaire
  • : La "sophrologie de base" et des applications pratiques avec une approche imaginaire visant à assister le lâcher-prise et développer son propre monde intérieur.
  • Contact

Actualité personnelle du moment

Intervention à domicile sur le Dunkerquois, le Boulonnais, l'Audomarois, le Calaisis

 

 

Recherche

Publication

Roman publié "Il existe un autre chemin... (expériences sophrologiques)", disponible sur Amazone.

Suivez ce lien pour plus d'informations à ce sujet: Roman

Liste D'articles

18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:50

Notre société moderne est dans l'action permanente. Nous sommes tous soumis à des pressions constantes, des objectifs professionnels, des contraintes sociales et familiales, même nos temps personnels y sont soumis ("j'ai piscine entre midi et deux!" ou "je vais à la salle de gym entre 17h30 et 18h00, juste avant d'aller récupérer les enfants à la garderie!").

 

Tant et si bien que nous oublions un fait majeur: nous sommes soumis à des rythmes! Ils impactent notre disponibilité, notre humeur, notre état physique, nos capacités, ... .

 

Je vous propose ci-dessous quelques rythmes essentiels, toujours avec cette approche cognitivo-comportementale. En avoir conscience est déjà un premier pas vers leur écoute, les écouter est le pas suivant vers un peu plus d'équilibre.

 

 

 

 

 

Les saisons.

 

Elles se succèdent l'an passant, chacune porteuse de son énergie propre. Elles marquent les différents états de la nature, phases de production intense ou de repos.

Il en est de même dans la manière dont nous vivons chacune d'elles. Nous ressentons, pour la plupart, une énergie et un allant débordants au printemps, tout nous paraissant possible. Nous profitons de l'été et de ses bienfaits, tant en fruits qu'en soleil. Puis l'automne engage un changement, un ralentissement dans la nature que nous percevons, préparant l'hiver durant lequel nous nous refermons quelque peu, il fait froid.

 

Le magazine ça m'intéresse de mars 2013 présente un dossier intitulé "Comment la météo nous influence". Un chapitre y est dédié aux saisons: "Les saisons jouent-elles sur notre moral?". Claude Gronfier, neurobiologiste à l'INSERM, nous propose quelques éclaircissements:

"Nous avons identifié 4 paramètres qui expliquent l'effet de la saison sur l'humeur. L'intensité lumineuse, plus faible en hiver, la couleur grise, le timing de la lumière, c'est-à dire les heures du lever et du coucher du soleil et, conséquence des trois précédents, la quantité de lumière, de photons captés par nos yeux

"Cette baisse globale peut avoir un impact sur le fonctionnement de notre horloge biologique." "Or cette minuterie interne intervient dans une multitude de cycles du corps, dont celui de l'humeur, de la pression artérielle, de la production d'hormones, comme la sérotonine, l'hormone du bonheur... C'est aussi elle qui contrôle l'émission de la mélatonine, l'hormone du sommeil."

"L'horloge biologique est une structure de l'hypothalamus, grosse comme une tête d'épingle, qui fonctionne à la manière d'un mini-pacemaker, poursuit Claude Gronfier. Elle ne pulse pas une fois par seconde mais une fois par jour. Sa pèriode oscille entre 23h30 à 24h30 selon les individus. Certains peuvent se décaler d'une demi-heure chaque jour."

"Or en cas de désynchronisation, les performances cognitives et la vigilance chutent. Et, à long terme, ce dérèglement peut entrainer des perturbations graves du sommeil, des ulcères, de l'obésité, des affections cardio-vasculaires. Des troubles observés fréquemment chez les travailleurs de nuit."

"C'est en effet la lumière du jour qui permet de remettre quotidiennement notre pendule interne à l'heure. [...] En cas de manque de lumière le processus peut se gripper.  Or, en hiver, l'intensité lumineuse à l'extèrieur plafonne à 1500 lux en moyenne contre 10 000 un jour clair d'été..."

 

 

L'alternance jour-nuit.

 

Nous sommes des animaux circadiens, c'est-à dire que notre activité s'organise autour de cette alternance jour et nuit. Nous sommes faits pour être actifs le jour, et dormir la nuit.

C'est à nouveau notre horloge biologique qui régule ce cycle. Sans revenir trop amplement sur ce qui a déjà dit précédemment (article ça m'intéresse), c'est elle qui organise nos différents rythmes quotidiens, nous envoie les signaux de fatigue le soir ou au contraire de réveil le matin. (je vous invite à lire cet article précédent à ce sujet)

Le jour, notre activité nous permet de remplir nos besoins diurnes (boire, manger, entrer en relation, assumer ses obligations, ...) mais prépare aussi notre nuit à venir (en recadrant notre horloge à travers différents stimuli perçus inconsciemment souvent, et en créant les conditions physiques du besoin de sommeil).

La nuit, nous récupérons, tant physiquement que psychiquement et métaboliquement. (je vous invite à lire cet article précédent à ce sujet)

 

 

Jours et nuits rythmés intérieurement.

 

Nos nuits s'organisent en cycles, 4 à 6, chacun durant en moyenne 1h30. Chaque cycle, débutant par un endormissement, voit une succession de sommeils lent, léger, profond, puis paradoxal, avant un éveil (dont nous n'avons pas toujours souvenir avant celui du matin).

Il semblerait que nos jours suivent aussi ce même rythme, constitués de pèriodes actives succédant à des phases plus calmes. Les plus aisées à appréhender sont ces fameux "coups de pompe" à horaire relativement régulier: en milieu de matinée, après manger le midi, en milieu d'après-midi, en début de soirée, jusqu'au soir avec l'appel du sommeil que nous sommes enclin à écouter.

 

 

Les rythmes alimentaires:

 

Les repas font partie de notre cadre quotidien, ils rythment nos journées. Ce sont l'occasion de pauses, bénéfiques pour notre organisme. Ils sont aussi partie intégrante des paramètres qui participent au recadrage de notre horloge interne, au même titre que la luminosité.

Ils sont aussi l'occasion d'écouter ses besoins énergétiques: plus d'activité nécessite plus d'apport.

Ils sont aussi intégrés dans le cycle veille-sommeil que nous avons abordé précédemment. En effet, les apports glucidiques ont tendance à préparer les phases de sommeil alors que les apports protéiques entretiennent la veille (en cela le petit déjeuner britannique, omelette-bacon est très en adéquation avec la préparation de la journée à venir).

Vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans cet article précédent.

 

 

Les rythmes biologiques:

 

Ils sont nombreux et nous venons d'en aborder quelques points précédemment. Toutefois 2 sont aisément perceptibles lorsqu'on prend le temps de se poser et d'observer:

 

Notre rythme respiratoire. Il fluctue au gré des besoins de notre organisme et de notre état de tension. Régulier et souple il favorise la détente, énergique et puissant il met le corps en position d'effort, saccadé et bloqué il témoigne de notre tension intense. L'endroit où notre respiration se déroule est de même un bon indicateur de notre état général: plus nous respirons bas (ventre) plus nous sommes détendus, plus nous respirons haut (poitrine voire épaules) plus nous sommes contractés.(voir aussi cet article précédent à ce sujet)

 

Notre rythme circulatoire-cardiaque. Lent et posé il favorise un équilibre physiologique et la récupération, intense et rapide il mobilise le corps à un effort physique. C'est aussi un témoin de notre état émotionnel: tout le monde a dû percevoir au moins une fois l'accélération cardiaque lors d'une émotion intense (que ce soit la peur ou la joie): on parle de "chaos" et l'organisme dispose d'outils favorisant le retour à l'équilibre, le retour à la "cohérence cardiaque".

Nos émotions mettent donc le chaos en nous. Michel Lacroix, philosophe, dans le magazine Femina du 18 au 24 mars 2013,  dossier "les émotions nos meilleures ennemies", propose une clé à ce sujet: "Un élément clé pour se soustraire à la tyrannie des émotions: prendre le temps de revenir à soi, en réhabitant son corps en conscience. Relaxation, méditation, exercices de respiration, activités corporelles ou artistiques sont autant de moyen de gagner en intériorité et en profondeur émotionnelle."

 

 

Dans sa parution de février 2013, le magazine Avantages revenait sur cette notion de rythme dans un article intitulé "J'ai le bon tempo". Y étaient proposées 15 pistes pour (re)trouver sont rythme. Parmi ces pistes en voici 2:

"Dormir au boulot". "Rester éveillé plus de 12 heures d'affilée, c'est comme avoir 0.5g d'alcool dans le sang", Eric Mullens, spécialiste du sommeil. "Or il suffirait d'une sieste au moment où on observe une baisse naturelle du taux de cortisol, soit après le déjeuner, pour être plus alerte."

"Bâiller toutes les 90 minutes". "Notre cerveau fonctionne par cycles de 90 minutes. Au terme d'un cycle, l'idéal est de se poser, de bâiller, de rêvasser... pas d'enchaîner non-stop."

 

 

 

La sophrologie propose des outils efficaces concernant cette notion de rythmes auxquels nous sommes tous soumis.

En premier lieu, être attentif à ses besoins, ses fonctionnements, grâce à des pauses intérieures, en détente et accueil.

Puis observer sa respiration et la laisser se poser.

Détente et respiration en conscience offrent déjà une phase de récupération.

Mettre en place des siestes-flash si besoin, exercice pour lequel il est reconnu qu'il offre la même récupération physique qu'un cycle de sommeil.

A l'écoute de ses propres rythmes, adapter ses activités, ses repas, ses périodes de récupération en conséquence.

Et prendre le recul nécessaire afin de rendre cette approche durable...

 

 

 

liens externes de l'article:

magazine Femina

magazine Avantages

magazine ça m'intéresse

Partager cet article
Repost0

commentaires